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divendres, 24 de setembre del 2010

Florent Troillet arrête en pleine gloire!


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Après une saison 2010 de tous les records, le spécialiste

de ski-alpinisme a

décidé de stopper sa carrière sportive de haut niveau. Il

s'attaque à un autre

défi, une formation dans le social.

Florent Troillet tourne la page du sport de haut niveau. Avec en poche l'un des

plus beaux palmarès du ski-alpinisme mondial, le Bagnard a décidé de mettre

un terme à sa carrière

d'élite. En pleine gloire, c'est-à-dire après avoir remporté des titres à la pelle,

atteint tous ses objectifs

et tutoyé les sommets. A 29 ans, l'heure était venue pour lui de «passer à

autre chose». De

redescendre quelque peu sur terre, loin des émotions intenses, mais

surtout des sacrifices et

privations qui font partie du sport d'élite.

Champion du monde 2010, double vainqueur de la Patrouille des glaciers

et de la Pierra Menta,

Florent Troillet a décidé de changer de cap, de prendre une nouvelle

direction personnelle. Dans

sa vie, ses envies, ses objectifs. Place désormais à une formation

dans le social. Le

Bas-Valaisan quitte les gardes-frontières et s'attaque à un nouveau

défi de taille: les études.

Rencontre à un carrefour-clé de son existence.

Florent Troillet, pourquoi arrêtez-vous le sport de haut niveau?


J'ai atteint tous mes objectifs, vécu tous les rêves qu'il était possible

de vivre dans le

ski-alpinisme. Gagner la Patrouille des glaciers, en plus avec un nouveau

record à la clé,

remporter le classement général de la coupe du monde, être sacré

champion du monde,

tout cela je l'ai fait et j'en suis très heureux. Mais quand on a

pratiquement tout gagné,

la motivation n'est plus la même. On peut bien réaliser des doublés,

des triplés, mais honnêtement,

je pense avoir fait le tour de la question. Il était temps pour moi de

passer à autre chose, quelque

chose de nouveau. Aussi, le sportif de haut niveau est surtout

admiré pour ses résultats, moins

en tant que personne à part entière. J'avais envie de redevenir

quelqu'un de plus... «normal» (rires).

Vous arrêtez au sommet de votre carrière, après une année

2010 de tous les superlatifs.

Oui, j'ai connu une saison exceptionnelle, j'étais vraiment

en grande forme. Mais dans la vie,

il faut savoir avancer. A 29 ans, c'était le bon moment de

stopper et de prendre une nouvelle

direction.

Peut-on parler de lassitude, après avoir gagné tant et tant

d'épreuves?

Non, ma passion du sport est intacte. Je n'avais pas marre

de la compétition. Je veux simplement

me donner à fond dans un autre domaine. Sans compter

que concilier sport d'élite et études

n'était pas possible. Maintenant, il est vrai que si je n'avais

pas atteint tous mes objectifs, je

continuerais.

On imagine que la décision d'arrêter ne fut pas facile à prendre?

J'ai beaucoup réfléchi, c'est vrai. Tout l'été. Je n'ai pas pris cette

décision sur un coup de tête.

Depuis que j'ai commencé ma carrière sportive, je me demandais

quand j'allais arrêter. Pouvoir

le faire quand on est au sommet, c'est génial. Il y a également

eu un déclic quand je suis

devenu champion du monde cet hiver. J'étais vraiment comblé

par cette victoire qui m'avait

échappé en 2008. Là, je me suis dit que la boucle était bouclée.

Comment votre entourage et plus particulièrement votre soeur

Marie, également sportive de

haut niveau, ont-ils réagi?

J'ai de la chance, tout le monde a parfaitement compris mon choix

et m'a encouragé dans

ma nouvelle orientation. Comme les autres, ma soeur m'a soutenu,

même si, elle, va

poursuivre sa carrière. Au niveau professionnel, les gardes-frontières

ont également bien

pris la nouvelle. J'ai donné mon congé et arrêterai en novembre.

Que retient-on de quinze ans de ski-alpinisme?

Enormément de moments, d'émotions. Il y a les victoires, bien sûr.

Le titre de champion du

monde individuel restera à jamais gravé dans ma mémoire. Tout

comme

mon premier succès

sur une grande course, en 2007 à la Mezzalama, ou également

les deux PDG, en 2008 et 2010.

Mais les remises en question, les pépins de santé font aussi partie

de la panoplie du sportif.

Je me souviens par exemple de cette blessure lors des championnats

du monde espoirs. Après

une heure et demie de course, alors que j'étais en tête, je me suis

sectionné le tendon de la

main avec un ski. Ça ne s'oublie pas. Malgré tout, j'ai eu beaucoup

de chance avec les blessures.

Celles-ci ne m'ont pas véritablement freiné dans mon parcours. Je

retiens également les grands

moments que j'ai pu vivre avec mon fan's club, des liens que j'ai pu tisser.

Le sport fera toujours partie de votre vie?

Bien sûr, il m'a tellement apporté. D'ailleurs, je compte bien participer

à de nouvelles courses,

mais avant tout pour le plaisir. On risque bien de me revoir sur la PDG

ou même à Sierre-Zinal.

Mais là, j'aurai moins d'entraînement dans les jambes (rires).

Auteur: JEREMIE MAYORAZ

le Nouvelliste (Suisse)


2 comentaris:

traça recta ha dit...

Quin cap més ben ficat. D'altres campions no van saber parar a temps.

Indurain, Amstrong, Shumacher i Jordan per exemple

XAVI CAPDEVILA ha dit...

Home és una decisió molt personal, els que no som campions de res no ho deixarem mai...però clar entenc que els de veritat ho vulguin deixar a dalt de tot. Llàstima perqué és un xaval que em cau molt bé.